L’association

La Compagnie

La Compagnie Kokeshi soutient la recherche artistique et les créations chorégraphiques de Capucine Lucas. Ce projet est né d’un engagement social et politique d’ouvrir la culture à tou·s·tes et ce dès le plus jeune âge.

« La Santé Culturelle réhabilite une culture universelle, une culture dite sans frontière que porte l’éveil humanisant de nos tout-petits. Culture naissant de l’appétence du petit humain, qui a un désir infini de communiquer, de s’ouvrir au monde, aux langues, à l’autre, culture de l’altérité et de l’accueil de la différence… La Santé Culturelle ouvre sur la connaissance de soi et la reconnaissance des autres. Elle permet à chaque sujet de construire son identité, de partager avec d’autres que soi. La Santé Culturelle est porteuse d’apaisement personnel de pacification sociale. »

Sophie Marinopoulos (psychologue et psychanalyste), Rapport sur l’éveil culturel et artistique dans le lien parents enfant (ECA-LEP), 2019

Pour nous, un spectacle « jeune public » de qualité est un spectacle tous publics. C’est pourquoi tous nos spectacles sont adressés à tou·s·tes sans distinction d’âge, et laissent la place à plusieurs lectures, qui font résonner en chacun·e de l’intime et de l’émotion, quand les images et les corps nous traversent et nous saisissent.

Notre souhait est de créer du lien entre petit·e·s et grand·e·s autour d’un objet chorégraphique sensible, visuel et poétique, qui rend hommage aux femmes. Qu’elles soient historiques ou contemporaines, célèbres ou anonymes, extraordinaires ou ordinaires, adultes ou enfants.

De pièce en pièce, la Compagnie Kokeshi tisse, détisse et tricote des fils artistiques pour favoriser la rencontre de tous les publics avec la danse contemporaine. Dans le cœur de sa pelote, des thèmes qui donnent du relief et questionnent la complexité d’être une femme et de se construire en tant que femme depuis l’enfance : la filiation, l’ancrage et l’affranchissement, les racines qui nous retiennent, les « couches » qu’on enlève, et celles qu’on construit.

Pour développer ses projets, la compagnie regroupe autour de ses spectacles des artistes et technicien·ne·s venu·e·s d’horizons différents qui, collectivement, collaborent à mettre en place un univers fantastique qui oscille entre tendresse et combattivité.

« Les artistes, parce qu’ils connaissent le monde interne de l’enfant et ont construit leur art en prenant appui sur leur sensibilité préservée de l’enfance, demeurent nos meilleurs alliés. Chaque artiste résonne avec cette vie intérieure, avec laquelle il est resté en communication. C’est de là qu’il parle à l’enfant, dans un langage artistique fait d’une gamme infinie d’expressions, en le reconnaissant comme un interlocuteur exigeant »

Sophie Marinopoulos (psychologue et psychanalyste), Rapport sur l’éveil culturel et artistique dans le lien parents enfant (ECA-LEP), 2019

Il se dégage des pièces une identité esthétique forte emprunte d’images poétiques, chimériques et magiques, parfois subliminales. Le travail de scénographie, de création lumières et de création des costumes y sont primordiaux. Dans un rapport sonore, tactile ou visuel, l’écriture s’appuie sur des objets ou matières qui font appel aux cinq sens, et qui deviennent des interprètes secondaires du spectacle. Leur présence sublimée au plateau crée une relation forte avec le public.

Le langage chorégraphique, fait de gestes précis, est inscrit dans la répétition, dans le faire, défaire et refaire. Une partition entêtante avec un rapport à l’espace géométrique. Tour à tour puissants et tendres, les corps deviennent peu à peu plus engagés, insolents et désinvoltes, expressifs et volubiles, nous dévoilant ainsi le fil de l’histoire. Le travail chorégraphique n’est jamais narratif, il suit une progression par tableaux jusqu’à un climax final. À travers une danse physique et sensible, la chorégraphe développe donc un processus qui mêle l’intime au spectaculaire.

Depuis la création de Plume en 2017, la compagnie se développe et se structure. Les Joues Roses en 2020, puis Ronces en 2023 sont venues confirmer l’écriture chorégraphique et l’assise de la compagnie.

La compagnie joue ses créations en France et à l’international : Belgique, Luxembourg, Allemagne, Chine. Elle tourne actuellement avec les spectacles Ronces, les Joues Roses, Conversations dansées, tout en développant son volet actions culturelles (ateliers scolaires, adulte-enfant, éveil artistique et projets plus longs d’éducation artistique et culturelle).

Depuis septembre 2018, Lucie Bizais, administratrice de production, a rejoint l’aventure. Avec Capucine Lucas et sous l’égide du conseil d’administration de la compagnie, elles forment un duo qui développe et coordonne les activités artistiques et la pérennisation de la compagnie.

La compagnie Kokeshi est subventionnée au fonctionnement par la Région Pays de la Loire, à la structuration par le Département de Loire-Atlantique et dispose de bureaux administratifs mis à disposition gracieusement par la Ville de Nantes. Elle bénéficie pour ses projets de création du soutien régulier de la Région Pays de la Loire, du Département de Loire-Atlantique, de la Ville de Nantes et de la SPEDIDAM.